CRITIQUE PARUE DANS LA NACIÓN (Costa Rica) - 30 JUIN 1998

PERSONNALITE POINTILLEUSE

Ni l’exécution de premier ordre de la soliste Scarlett Brebion au piano, ni la direction décidée du titulaire, le chef d’orchestre Irwin Hoffman, ni le rendement brillant de l’Orchestre symphonique national (OSN) vendredi au Théâtre National lors du septième concert de la saison, au cours duquel fut interprétée l’hybride Symphonie nº2 “The age of anxiety” (L’époque de l’angoisse) du nord-américain Leonard Bernstein (1918-1990), ni les notes informatives du programme rédigées par Jacques Sagot, aucun de ces mérites ne me réconcilièrent avec cette oeuvre que, selon toute vraisemblance, l’OSN exécutait pour la première fois.
L’oeuvre de Bernstein, dont l’éclectique treillis formel la situe entre un concerto pour piano et orchestre et une symphonie concertante, fut jouée pour la première fois en 1949, et son nom vient du poème homonyme de l’anglais W. H. Auden. (…)
Le travail pianistique de Brebion fut magistral : comme le requérait la partition, la sonorité raffinée ou percutive, la métrique exacte ou syncopée, articulation claire et phrasé pur. Son interprétation brillante récolta les acclamations des auditeurs. (…)