CRITIQUE
PARUE DANS LA NACIÓN
(Costa Rica) - 6 JUILLET 2000
UNE FANTAISIE DE CONCERTO
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Un bon nombre d’auditeurs s’était
donné rendez-vous à l’occasion
de la première audition mondiale
du Concerto pour piano et orchestre du
compositeur costaricien Luis Diego Herra
(N. 1953) avec en soliste Scarlett Brebion.
C’est la première incursion
de Herra dans ce genre. L’oeuvre
est composée des trois mouvements
habituels, mais j’ai eu l’impression
d’une structure formelle interne
plutôt libre et ressemblant à
une longue fantaisie de concert.
Les mouvements extrêmes font contraster
des patrons rythmiques “qui swinguent”
alors que le mouvement central est plus
tranquille. Ils sont tous prodigues en
agréables motifs mélodiques.
Brebion offrit une exécution fluide
et sûre du concerto, Hoffman et
l’orchestre symphonique national
l’accompagnèrent avec netteté.
L’orchestre couvrit parfois la pianiste,
peut-être parce que l’écriture
orchestrale devrait être moins dense
à certains moments pour que le
piano puisse ressortir. J’ai aussi
regretté l’absence d’une
cadence qui permette à la soliste
de briller.
Le compositeur, qui était présent,
fut très applaudi par le public,
de même que la soliste, le chef
d’orchestre et l’orchestre.
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